Les entreprises automobiles à la peine
Publié le 10 décembre 2018
Selon le rapport trimestriel de la société Altares, le secteur de la vente et de la réparation de véhicules a connu une recrudescence des défaillances et des sauvegardes, durant l'été, dans un contexte de hausse global.
Le troisième trimestre 2018 aura été fatal aux entreprises puisqu'il a marqué la fin d'un cycle de huit trimestres consécutifs de baisse du nombre de dossiers de défaillance et de sauvegarde. En effet, d'après le rapport d'Altares sur la sinistralité économique des entreprises, le volume est repassé au-dessus des 11 500 cas, durant la période. En comparaison au 3e trimestre 2017, cela correspond à une hausse d’environ 6,8 %. Ce constat est en partie lié à une procédure exceptionnelle prononcée dans l’île de la Réunion.
La vente et réparation de véhicules n'échappent pas à la tendance. Le secteur compte parmi les plus touchés par cette sinistralité avec 437 procédures (sauvegarde, redressement judiciaire ou liquidation judiciaire directe), soit une hausse de 5,6 %. A noter que la sinistralité économique des taxis continue de battre des records avec 107 défaillances (+45%), calculées à partir de l'ensemble des procédures constatées selon Altares. D'un point de vue général, ces défaillances ont tout particulièrement concerné les petites structures, considérant que les trois quarts des jugements concernent des micro-entreprises de moins de trois salariés.
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