Revue de presse mobilité (du 13 au 19 septembre 2024)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 13 au 19 septembre 2024

Télécharger la synthèse de la revue de presse du MAP au format PDF     (Pour les abonnés Club Actu uniquement)

Technologie, Energies & Connectivité

« Les habitudes d'achat ont évolué » : les voitures hybrides de plus en plus prisées par les automobilistes

Europe 1 - 19 sept. 2024

La conjoncture est au beau fixe pour les voitures hybrides, dans le neuf et dans l’occasion, et c’est parti pour durer, selon les professionnels du secteur. Elles permettent d’ailleurs de rassurer la filière qui a vu les ventes de voitures neuves, électriques ou essence, dégringoler en août 2024 de 24,3 % par rapport à août 2023, avec seulement 85 977 véhicules particuliers immatriculés. Cependant, l’hybride se porte bien, avec 35 % de part de marché en 2024. Les constructeurs ont profité de l’embellie, comme Renault et ses modèles Clio et Captur ; Peugeot et son 3008 ou encore Toyota, avec les Yaris et Yaris Cross. Comptons également Hyundai, et ses modèles phares, Kona et Tucson, depuis longtemps sur le marché. « Depuis le début de l'année, on est sur une croissance des commandes et des livraisons autour de 30%. Il y a un focus important du marché sur la technologie hybride parce qu'évidemment plus vertueuse qu'un véhicule thermique pur et dur. Et aussi plus simple d'utilisation qu'un véhicule 100% électrique », constate son président pour la France, Lionel French Keogh. La vente de modèles hybrides a même décollé sur le marché de l'occasion, affichant une hausse de 30% sur un an, observe Valentin Bourrelier, responsable de l'agence Aramisauto des Ulis, en Essonne. « Les habitudes d'achat ont évolué et ce qui pouvait freiner il y a quelques années sur cette nouvelle technologie qui était l'hybride, aujourd'hui, c'est vraiment rentré dans les mœurs. On a beaucoup moins de questions, les clients sont informés : on consomme moins, avec finalement très peu de contraintes », résume-t-il. La démocratisation de cette motorisation a bien profité de l’arrivée massive de modèles moins chers, micro-hybrides, c'est-à-dire sans moteur électrique, mais avec une petite batterie, et qui réduit la consommation de carburant d'environ 15 %. Cette bonne conjoncture exclut néanmoins les modèles hybrides rechargeables, possédant une autonomie de plusieurs dizaines de kilomètres pour rouler en électrique, et dont le prix est entre 6 000 et 10 000 euros plus cher que leurs équivalents à moteur thermique.

Voiture électrique : peut-elle vraiment atteindre une part de 24 % en 2025 ?

Autojournal.fr - 18 sept. 2024

Malgré une industrie en souffrance, les autorités visent toujours une part de ventes de voitures électriques de 20 à 24 % d’ici 2025. Selon une étude de l'association européenne T&E, les ventes devraient être boostées en 2025 par le lancement de nouveautés, qui devraient confirmer ces prévisions. En effet, pas moins de 7 nouveaux véhicules électriques à moins de 25 000 euros seront commercialisés dès la fin de l’année 2024 et pourraient, selon T&E, « représenter entre 300 000 et 400 000 unités en 2025 ». L’étude estime que le marché pourrait atteindre jusqu’à 2,8 millions de voitures électriques à la fin de 2025. Mais pour l’heure un constate une désaffection des clients pour les voitures électriques et les concessions constatent que la voiture électrique constitue davantage « un outil politique qu’une réelle envie des automobilistes ». « On peut être inquiet de la norme CAFE si les constructeurs sont obligés de fabriquer des voitures que les clients ne veulent pas. C'est nous qui allons le subir. Le marché du véhicule électrique n'est pas mature et nous renouvelons des véhicules électriques par des véhicules thermiques », explique l’un d’entre eux, selon lequel les prix élevés seraient le frein principal. La question est de savoir si l’arrivée de modèles moins coûteux corrigera le tir.