Le marché automobile français en juin 2023

Publié le 12 juillet 2023

Chaque mois nous vous donnons rendez-vous, avec François Roudier, Directeur communication marché, audiovisuel et patrimoine de la PFA, pour évoquer la situation du marché automobile français.

Au travers de cet échange vidéo, animé par Laurent Hecquet, Directeur général du MAP, nous vous proposons une analyse de la situation du marché pour en comprendre les mécanismes et anticiper  les tendances (cliquer sur le lecteur pour lancer la vidéo).

 Egalement sur     et sur      (chaine : MAP, l'observatoire des experts de la mobilité)

Rebond du marché automobile en juin, mais des commandes toujours en berne

Avec 190 847 immatriculations de VP sur le mois de juin 2023, le marché progresse de 11.5 % par rapport à juin 2022 mais n'est pas encore au niveau d'avant crise COVID qui avoisinait les 220 000 unités. sur le premier semestre 2023, ce sont 889 777 immatriculations de voitures particulières neuves qui ont été enregistrées soit une hausse de 15.3 % par rapport à 2022. Toutefois les immatriculations ne sont pas en phase avec le niveau des commandes qui, sur les 6 premiers mois de l'année, connaissent une baisse très significative de -15,6 %. 

Une électrification du marché qui se poursuit 

La part de marché des véhicules 100% électriques s'élève à 17 % du mix en juin 2023, pour atteindre 138 077 immatriculations (soit 15.5 % de part de marché) sur les 6 premiers mois de l'année (contre 12.1 % sur la même période en 2022). Toutefois, avec 121 091 immatriculations depuis le début de l'année, les véhicules Full hybrides se maintiennent bien et représentent plus de 13.6 % contre 11.7 % sur la même période en 2022. 

La filière automobile opposée au projet de règlementation Euro 7 

En novembre 2022,, la commission européenne a publié une proposition de nouvelle norme Euro 7 avec des exigences toujours plus fortes. Le vote devrait être effectué en septembre. Mais la filière automobile se déclare opposée à cette nouvelle réglementation qui nécessitera des ressources et des investissements considérables à mette en œuvre pour développer des moteurs thermiques voués à disparaitre en 2035. Compte du temps de développement, les gains seront dérisoires, avec le risque de détourner les investissements nécessaires au développement de l'électromobilité d'une part et de voir le renouvellement du parc se freiner d'autre part, compte tenu des surcoûts qui seront forcément répercutés sur le prix des nouveaux véhicules. 

Les chiffres du  baromètre de la PFA

Cliquer sur l'image pour consulter les chiffres détaillés

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