L'avenir de la mobilité légère : le rôle des véhicules intermédiaires

Publié le 21 mars 2025

Revivez tous les échanges du Webinaire du MAP du 19 mars 2025 sur le thème "L'avenir de la mobilité légère : le rôle des véhicules intermédiaires ", en visionnant la vidéo intégrale de l'événement ci-contre.

Ce Webinaire du MAP s’adresse à tous les acteurs de la mobilité (décideurs publics, entreprises, chercheurs, et citoyens) désireux de comprendre comment cette catégorie de véhicules peut transformer nos petits déplacements quotidiens et avoir un impact positif sur nos villes et notre environnement.

Le temps d'échange est organisé autour des grands points suivants : une mise en perspective pour comprendre et situer les enjeux / une analyse du marché et de la règlementation / le retour d'expérience du constructeur d'automobiles Citroën vis à vis de son produit « AMI » /  la vision du monde de la tech et des startups pour adresser une nouvelle offre de véhicules intermédiaires.  

Vous pouvez aussi sélectionner le ou les chapitres qui vous intéressent (en passant le pointeur de la souris sur les séquences découpées de la barre de lecture ou en cliquant sur le pictogramme "chapitres" du lecteur).

Les chapitres de la vidéo :

• Introduction  / présentation des intervenants
• Mise en perspective (Michel Forissier)
• Analyse du marché et règlementation (Clément Dupont-Roc /C Ways)
• Retour d'expérience de Citroën sur son produit "AMI" (Alain Le Gouguec / Stellantis)
• Le véhicule intermédiaire : une proposition désirée ? (Benoit trouvé / MIDIPILE)
• Conclusions des intervenants

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Avant propos :  

Le monde automobile européen connait aujourd’hui une crise due à plusieurs facteurs, mais qui ont tous comme conséquence la montée du prix des voitures à un niveau qui est au-delà des capacités d’achat des consommateurs. 

Ainsi, 3 facteurs se combinent : 

• Une augmentation considérable du prix des voitures thermiques par les constructeurs d’automobile pour en améliorer les marges, entrainant une augmentation moyenne de 5 000 à 7 000 € sur les 5 ans passés. 
• Une obligation règlementaire du GSR2, liée à la sécurité active, qui renchérit le coût de chaque voiture de 1000 à 2000 €. 
• Enfin le passage à l’électrique, indispensable pour décarboner l’automobile mais qui, avec les conceptions et offres actuelles, rajoute 4000 à 20 000 € aux voitures. 

Dans les faits, le véhicule électrique, qui cumule tous ces incréments, est accusé de créer le problème de la chute du marché, alors que le vrai problème est le prix, car les première offres se trouvent dans une fourchette de 20 000 - 30 000 €, soit 3 fois le prix d’une voiture de base d’il y a 10 ans. 

Pourtant, il existe un trou dans l’offre de l’ensemble des marques européennes, pour des véhicules compris entre 10 000 et 20 000 €, qui ouvre la porte à des offres « low cost », venant notamment de Chine. Quelques acteurs comme Renault, Volkswagen et Toyota se sont repositionnés, mais un peu tard et avec des véhicules dont le prix ne descendra probablement pas sous la barre des 20 000 €.

Il y a donc un vrai besoin de réinventer l’automobile populaire, abordable, en la combinant avec l’indispensable transition énergétique. 

Pour cela, certains parlent de « véhicules intermédiaires », développés dans la catégorie administrative « L » dans laquelle on trouve notamment les sous-catégories L6 et L7. L6 correspond à des quadricycles légers, dont le poids n’excède pas 425 kg, dont la vitesse maximale par construction est égale ou supérieure à 6 km/h et ne dépasse pas 45 km/h et qui peuvent être conduits dès l’âge de 14 ans. L7 concerne les quadricycles lourds (L7) qui nécessitent un permis de conduite et dont la vitesse peut être inférieur e ou égale à 90 km/h. 

D’autres, parlent de véhicules électriques légers abordables qui seraient de vraies voitures, à l’image des « Kei Cars », ces véhicules légers japonais, très compacts, apparus à la fin des années 1940 et qui représentent une part importante du marché japonais. Ces véhicules pourraient constituer une nouvelle catégorie qui n'existe pas à ce jour entre la catégorie "L" évoquée ci-dessus et la catégorie "M1", qui regroupe les véhicules légers à moteur conçus et construits pour le transport de personnes et ayant au moins quatre roues. Pour baisser les coûts de fabrication, cette nouvelle catégorie pourrait être allégée de certains équipements de sécurité, comme par exemple les ADAS, imposés sur les M1. 

Au travers de ce Webinaire du MAP, nos invités nous aident à imaginer ce que peut être l’automobile de demain en Europe et sa possible nouvelle segmentation, au travers de l’analyse du marché, de la success story de la Citroen AMI, de la présentation de l’offre alternative de mobilité urbaine originale proposée par MIDIPILE.

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