Revue de presse mobilité (du 4 au 10 octobre 2024)

La revue de presse est une synthèse des principaux sujets d’actualité que nous avons repérés et sélectionnés dans le but de vous permettre de vous tenir informé rapidement sur les grandes thématiques de la mobilité suivies par le MAP.

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 4 au 10 octobre 2024

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Technologie, Energies & Connectivité

Voiture électrique : le coup de la panne

L'Humanité Magazine - 10 oct. 2024

À quelques jours de l’ouverture du Mondial de l’automobile à Paris ce 14 octobre, la filière tricolore de l’électrique reste fébrile, tant les plans sociaux en cours ou en prévision se multiplient. La prochaine étape pour les constructeurs est celle du 1er janvier 2025, qui fixe à 15 % les émissions en moins par véhicule et par kilomètre. Luca de Meo, président de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea), a mis en cause des objectifs inatteignables. De plus, les groupes contrevenants encourent 10 milliards d’euros d’amende infligée par Bruxelles. Les ventes de voitures neuves en sont à leur cinquième mois consécutif de baisse, et les électriques et hybrides rechargeables ne sont pas en reste, avec un dévissage de – 32,5 % en août par rapport à 2023. Le parc électrique n’a enregistré que 295 967 immatriculations, soit une progression de + 0,8 %, ou, au niveau européen, – 10,8 % par rapport à 2023 selon l’Acea. La part de marché de l’électrique flotte aux alentours de 13 % des ventes du neuf. « Nous abordons 2025 avec un marché de la voiture électrique qui est à la moitié de ce qu’il devrait être, et ce sans visibilité sur les mesures de stimulation de la demande, et surtout avec l’épée de Damoclès des amendes de plusieurs milliards », déclare le patron de Renault, avant d’ajouter : « Voilà un cas concret où l’Europe pourrait donner un signal de pragmatisme et montrer sa capacité à soutenir la transition en regardant l’objectif, et non l’échéance ». Il milite ainsi pour un report de la fin du thermique au-delà de 2035, ainsi que pour la poursuite des subventions des 27 États pour le financement de la transition, à rebours de l’austérité ambiante. Renault parie sur la R5 électrique pour démocratiser la watture, malgré son prix de lancement de 33 490 euros. De leur côté, les Megane et Scenic E-Tech électriques, lancées en avril à partir de 34 000 et 39 900 euros hors bonus, ont fait long feu. « Renault, mais aussi la CGT Renault, ont de grands espoirs pour la R5. Elle a été conçue, fabriquée en France, avec tout un tissu industriel autour de l’usine de Douai. Si elle ne fonctionne pas, l’avenir de Renault sera terne. Et c’est un euphémisme », confie Laurent Giblot, délégué syndical central adjoint (CGT). Pour sa part, Volkswagen envisage des fermetures d’usine, ce qui constitue un mauvais signal pour la filière. Pour remédier à ces écueils, la Commission européenne a prescrit une augmentation de 10 % à 38 % des droits de douane sur les importations de véhicules chinois et de pièces détachées. Pour Marie Chéron, responsable des politiques véhicules à T&E (Transport et environnement), l’alarme des constructeurs est « absurde » et destinée seulement à continuer à vendre des voitures thermiques. De son côté, Stellantis entend présenter au Mondial les C3, C3 Aircross et Ami Tower chez Citroën, ainsi que la Peugeot E-408, qui complète une gamme de 12 véhicules 100 % « électron ». Il ouvrira aussi les ventes à la T03, la moins chère du marché (18 900 euros hors bonus), made in Leapmotor. Son patron, Carlos Tavares, préfère suivre le cap amorcé par Bruxelles. Mais la filière reste inquiète : de vastes plans de suppression de postes sont annoncés chez les équipementiers Valeo et Forvia. « Tous les dix ans, nous traversons une crise, prévient Cédric Brun, de la CGT Stellantis. On affronte une dépression. Les voyants sont à l’orange, prêts à virer au rouge ».

Voitures électriques : les différentes technologies de batteries, mode d’emploi

Journalauto.com - 8 oct. 2024

Il existe aujourd’hui une grande variété de technologies pour les batteries des véhicules électriques. Les constructeurs sont confrontés à un véritable casse-tête lorsqu’ils doivent décider dans laquelle investir les milliards d’euros qu’ils y consacrent. De nouveaux acteurs de ce secteur sont apparus en Europe, qui doivent faire face à une concurrence sévère, notamment de la part de la Chine qui a pris une confortable avance. L’Europe investit toutefois massivement dans les gigafactories et veut s’imposer en tant que rival important. À l’heure actuelle, les quatre technologies prédominantes sont les batteries LFP (lithium-fer-phosphate), NMC (nickel‑manganèse‑cobalt), sodium‑ion et, enfin, les batteries solides. Chacune présente des avantages, mais aussi des inconvénients.