Revue de presse mobilité (du 10 au 16 janvier 2025)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 10 au 16 janvier 2025

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Technologie, Energies & Connectivité

Quand l’ex-patron de la R&D de Renault fustige des contrevérités sur la voiture électrique

La Tribune - 16 janv. 2025

Gilles Le Borgne, ancien directeur de la technologie de Renault, déplore les nombreuses critiques qu'il juge injustifiées sur les voitures électriques. Lors d’une conférence organisée par la Plateforme automobile française, il a rappelé que toutes les études démontrent leur supériorité écologique. Selon lui, ces véhicules émettent trois à quatre fois moins de CO2 que les voitures thermiques sur l’ensemble de leur cycle de vie. Concernant la durabilité des batteries, il qualifie les craintes de « fantasme » et affirme que les batteries des Renault Zoe, garanties jusqu’à 160 000 km, ont prouvé leur fiabilité. Il rejette aussi l’idée que les voitures électriques abîment les pneus plus vite et  explique qu'ils sont adaptés à la masse des véhicules. Gilles Le Borgne insiste sur l’urgence de contrer la désinformation pour encourager l’adoption massive de ces véhicules. L’Union européenne impose une part de marché de 50 % pour les voitures électriques d'ici à 2030, mais celle-ci stagne à 17 % en France en 2024. Sans volumes suffisants, les constructeurs peinent à réduire les coûts et à proposer des modèles plus abordables. Il identifie 2025 comme une année cruciale.

Les Français très sceptiques sur le passage aux voitures 100 % électriques en 2035

Les Echos - 16 janv. 2025

Les Français restent largement sceptiques face au passage aux voitures 100 % électriques. Selon un sondage CSA réalisé pour la Plateforme automobile française (PFA), seulement 27 % des Français soutiennent l’interdiction des ventes de voitures thermiques neuves à cette date. Malgré l’objectif de réduire les émissions de CO2 dans les transports routiers, seuls 43 % des sondés pensent que cette mesure est bénéfique pour le climat. La population se divise en quatre groupes face à cette transition : les électro-sceptiques (37 %) qui doutent de l’intérêt écologique des véhicules électriques ; les électro-allergiques (11 %) qui rejettent totalement leur viabilité ; les électro-prudents (25 %) qui hésitent en raison de contraintes liées à la recharge, au coût ou à la durabilité ; et enfin les électro-enthousiastes (16 %) qui sont favorables aux voitures électriques, proportion équivalente aux ventes actuelles. Parmi les principaux obstacles identifiés, la méconnaissance des aides disponibles est frappante : 63 % des personnes se disent mal informées, et 73 % ignorent si elles sont éligibles.