Revue de presse mobilité (du 24 au 30 janvier 2025)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 24 au 30 janvier 2025

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Technologie, Energies & Connectivité

Stellantis Pro One présente deux nouveaux véhicules utilitaires à hydrogène

auto-infos.fr - 29 janv. 2025

Lors d'Hyvolution Paris, Stellantis Pro One a dévoilé 2 nouveaux véhicules utilitaires à l'hydrogène. Il s'agit du Peugeot e-Boxer Hydrogen et du Citroën ë-Jumpy Hydrogen. La marque assure que « l’hydrogène constitue un enjeu majeur pour accompagner ses clients professionnels dans leur transition énergétique et pour contribuer à son engagement de neutralité carbone à horizon 2038 ». Les véhicules présentés offrent une autonomie qui va de 400 à 500 kilomètres et se rechargent en 5 minutes. Ils s'adressent donc aux « professionnels gros rouleurs ».

Le spleen des producteurs de batteries de voitures électriques

La Croix - 29 janv. 2025

Face aux défis de la transition électrique, la Commission européenne lance un « dialogue stratégique» le 30 janvier pour discuter de l’avenir de l’industrie automobile, qui emploie 13 millions de personnes en Europe. La décision d’interdire la vente de véhicules thermiques dès 2035 met sous pression les constructeurs européens, qui peinent à rattraper leur retard sur les fabricants chinois et américains de véhicules électriques. Ce dialogue vise à stimuler l’innovation, soutenir la décarbonation et préserver l’emploi, avec un accent particulier sur la production de batteries, qui représente 40 % de la valeur d’un véhicule électrique. L’échec récent de Northvolt a mis en lumière la fragilité du secteur, remettant en question l’optimisme qui entourait l’essor des batteries européennes. Il y a quelques années, l’Europe voyait émerger une cinquantaine de projets de gigafactories, portés par des start-ups, des industriels asiatiques et des coentreprises européennes. En France, quatre méga-usines devaient voir le jour dans les Hauts-de-France, portées par ACC (Stellantis, Total, Mercedes), Envision AESC, Verkor et ProLogium. Pourtant, la production prend du retard : seule ACC a livré ses premières batteries et a même suspendu deux projets en Italie et en Allemagne, en raison d’une demande plus faible que prévu pour ses batteries haut de gamme.  Le principal problème du marché réside dans la demande, qui n’a pas suivi les prévisions optimistes. En 2024, la part des voitures électriques dans les ventes en Europe a reculé à 13,6 %, freinée par la réduction des aides à l’achat et le prix élevé des véhicules. Les fabricants européens ont misé principalement sur les batteries lithium-ion NMC, offrant une meilleure autonomie et une recharge rapide, adaptées aux longs trajets. Cependant, ces batteries coûtent cher, ce qui freine leur adoption. En parallèle, la Chine a développé une alternative plus abordable, les batteries LFP, qui offrent une autonomie plus faible, mais sont 30 à 40 % moins chères à produire. L’évolution du marché des véhicules électriques dépendra des choix politiques en Europe et aux États-Unis où l’arrivée de Donald Trump a déjà eu un impact : il a annulé l’objectif de 50 % de ventes de véhicules électriques d'ici à 2030. Cette incertitude pourrait freiner les investissements des industriels et ralentir encore la transition.  Pour Clément Molizon, expert en mobilité électrique, l’électrique reste incontournable pour la transition climatique. Il avertit du danger d’un cercle vicieux dans lequel moins de ventes entraînerait moins d’infrastructures de recharge et donc moins d’attrait pour les consommateurs.