Revue de presse mobilité (du 14 au 20 février 2025)

Les grandes rubriques abordées : Technologie - Energies - Connectivité / Société - Usages - Consommation / Juridique - Réglementation / Sécurité routière / Infrastructures de transport.

Accessibilité : L’intégralité de cette revue de presse est accessible aux membres Club Actu.

Fréquence : Hebdomadaire.

Période : 14 au 20 février 2025

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Technologie, Energies & Connectivité

Auto : le plan du chinois BYD pour conquérir l’Europe

Les Echos - 20 févr. 2025

La numéro deux du groupe BYD, Stella Li, explique qu’en dépit d’un marché décevant de la voiture électrique et de droits de douane prohibitifs, le groupe ne déviera pas de sa stratégie de conquête en Europe. Même si BYD est un géant mondial, « nous sommes encore petits » en Europe, reconnaît-elle, observant que cette situation a protégé le constructeur du ralentissement du marché de l’électrique en 2024. BYD a immatriculé 50 000 voitures en Europe en 2024, contre 18 000 en 2023, sur un marché global d’environ 3 millions de véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Si les concessionnaires n’ont pas vu leurs ventes décoller aussi rapidement qu’ils le prévoyaient, « nous continuons à construire un réseau de points de vente très costaud », affirme Mme Li. De 50 concessionnaires en France à ce jour, la marque prévoit de dépasser la centaine d’ici à la fin de l’année. À l’échelle mondiale, elle ambitionne un doublement de ses exportations, de 400 000 à 800 000 unités et compte sur une accélération rapide des ventes en Europe, « parce qu'ici, nous partons de bas », et grâce à une gamme élargie. Elle va présenter la semaine prochaine son SUV compact ATTO 2, pour un prix d’environ 30 000 euros, qui sera un concurrent direct de la Peugeot 3008. BYD lancera ensuite le Dauphin Surf, plus petit, vendu au prix de 25 000 euros, qui constitue désormais un seuil symbolique sur ce marché. Elle concurrencera la Citroën ë-C3, la Renault R5 ou la future MG 2 du groupe chinois SAIC. Mais c’est par un hybride rechargeable, la Seal U DM-I, que les ventes de BYD sont tirées en France, même si les ventes d’hybrides sont en recul sur le marché national. « Nous parions sur le long terme », poursuit Mme Li, qui évoque l’ouverture d’un centre de R&D en Europe, après le lancement de sa première usine européenne en Hongrie cette année. Celle-ci produira à terme 300 000 voitures par an et une seconde usine devrait également voir le jour dans l’UE : « Nous avions décidé de lancer ces investissements il y a quatre ans, soit bien avant qu'on parle de tarifs douaniers », précise la dirigeante. Toutefois, assembler en Europe coûte plus cher qu’en Chine, mais Stella Li assure « pouvoir minimiser le surcoût à seulement +15 % grâce à des efforts d'efficience ». La marque se donne par ailleurs deux ans pour choisir l’emplacement idéal d’une future gigafactory de batteries en Europe.

BYD pense que les batteries solides seront d'abord réservées aux voitures les plus chères

Caradisiac - 18 févr. 2025

BYD prévoit d'introduire des batteries solides pour ses véhicules électriques en 2027, en commençant par les modèles haut de gamme. Une diffusion plus large est envisagée à l'horizon 2030. Actuellement, le constructeur automobile chinois a entamé la pré-production de batteries solides d'une capacité de 60Ah. Selon Lian Yubo, ingénieur en chef chez BYD, une production industrielle à grande échelle nécessitera environ cinq années supplémentaires de développement. Il anticipe également que les batteries liquides conventionnelles continueront d'être utilisées pendant encore une quinzaine d'années. Les batteries solides font l'objet de nombreuses recherches car elles pourraient être plus légères et plus efficaces que les batteries lithium-ion actuelles. D'autres constructeurs, tels que Nissan, prévoient également d'utiliser cette technologie dans les années à venir.